L'hypercholestérolémie

person Posté par: Hubert Meunier list Dans: Conseils Sur:

Définition de l'hypercholestérolémie :

L'hypercholestérolémie se définit par une altération des concentrations plasmatiques de lipides et/ou de leur fonction. Elle est marquée par un taux de LDL-cholestérol (HDL-C) supérieur au seuil recommandé selon le niveau de risque du aptient. Elle peut être d'origine génétique, c'est hyprcholestérolémie familiale. Elle peut aussi découler d'une alimentation trop riche en graisses, de pathologies comme les diabètes 1 et 2, l'hypothyroïdie, une maladie rénale ou hépatique.

L'hypercholestérolémie peut également être causée par des traitements : oestrogènes et progestatifs, immunosuppresseurs, corticoïdes, diurétiques thazidiques, rétinoïdes, antirétroviraux, certains neuroleptiques.

Le risque majeur d'un taux excessif de LD-CC est l'athérosclérose, à l'origine d'infractus du myocarde ou d'accident vasculaire cérébral. L'hypercholestérolémeie peut demeurer longtemps silencieuse et se révéler à l'occasion de complications vasculaires.

Objectifs de LDL-cholestérol :

Le système SCORE (systemic coronary risk estimation) recommandé par la société européenne de cardiologie est le système le plsu adapté à la population française. Le système SCORE oriente la décision thérapeutique en fixant différents objectifs de taux de LDL-cholestérol à atteindre selon le niveau de risque :

< 1,90 g/l pour un risque faible,

< 1,3 g:l pour un risque modéré,

< 1 g/l pour un risque élevé,

< 0,70 g/l pour un risque très élevé.

Les conseils diététiques de votre pharmacien :

1/ quels aliments privilégier ?

En cas d'hypercholestérolémie, consommez du poisson (saumon, maquereau, sardines, ...), au moins trois fruits par semaine, des fruits oléagineux (noix, noisettes, amandes, ...) riche en phytostérols, des fruits et des viandes maigres, des légumineuses, de la margarine, de la graisse d'oie riche en acide gras mono et poly-insaturés.

2/ un mode de vie à revoir

Pour un patient en hypercholestérolémie, le changement de mode de vie ne passe pas que par le contenu de l'assiette ! L'activité physique régulière, même peu intense, est indispensable à raison de 30 minutes de marche par jour. Ne grignotez pas entre les repas. Pensez à vous hydrater régulièrement.

3/ choisir les bonnes graisses

Toutes les graisses ne se valent pas. Les acides gras saturés, retrouvés dans les viandes grasses et le beurre, font augmenter le LDl-cholestérol. Les acides mono-insaturés (AGMI) et poly-insaturés (AGPI) baissent le cholestérol total et le LDL-cholestérol. Ce sont les oméga 3 et 6, acides gras poly-insaturés que vous devez privilégier, issus des poissons gras et de certaines huiles (lin, noix, olive, colza). Les acides gras trans, issus de la transformation des acides gras insaturés lors d'un traitement industriel (friture) sont à éviter, car ils augmentent le LDL-cholestérol sans avoir d'effet sur le HDL.

4/ quels aliments à éviter ?

Il faut éviter les fritures et toutes les graisses cuites en général, les charcuteries (sauf le jambon blanc découenné), les patisseries, les viennoiseries, les biscuits apéritifs, les abats et les viandes grasses en géénral (mouton, agneau, morceau gras de boeuf et de porc). Certains aliments ne sont pas totalement interdits, mais à limiter en raison de leur teneur en cholestérol. Ce sont le beurre, les oeufs, le foie, le fromage, à raison de 30g/jour maximum.

5/ réduire les autres facteurs de risques cardio-vasculaires

Le cholestérol s'ajoute parfois à d'autres facteurs de risques cardiovasculaires. Et si les antécédents familiaux ou l'âge ne sont pas modifiables, certaines habitudes de vie peuvent être prévenues : le tabagisme, la consommation excessive d'alcool, l'obésité et la sédentarité. La tension artérielle doit également être surveillée, et la consommation de sel réduite. Tout comme le diabète de type 2.

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